LE NOMBRE DE FEMMES QUI DÉCIDENT DE CONGELER LEURS PROPRES OVULES POUR DES RAISONS DE TRAVAIL A AUGMENTÉ DE 20% PAR RAPPORT À L’AN DERNIER

Selon les données de CREA, à l’occasion de la journée Internationale de la Femme Travailleuse qui se célèbre Dimanche 8 Mars

• La moyenne d’âge des femmes qui optent pour congeler leurs ovules se situe autour de 34 ans, lorsque celles-ci atteignent le point culminant de leur vie professionnelle 
• 85% des femmes qui congèlent leurs ovules, y ont recours quelques années plus tard pour obtenir une grossesse
• L’Espagne est également un des pays choisis par les femmes étrangères pour réaliser la congélation de leurs ovules

Selon les données de CREA (Centre Médical de Procréation Médicalement Assistée de Valence), le nombre de femmes ayant décidé de congeler leurs ovules afin de retarder la maternité a augmenté de plus de 20% au cours de la dernière année. 

Dans la plupart des cas, ces femmes se trouvent dans le point culminant de leur vie professionnelle et optent pour donner priorité à celle-ci sans qu’elle soit lésée par la période de grossesse et postérieur congé maternité, en laissant en deuxième plan et en reportant l’option de devenir mères. 

CREA déclare que la moyenne d’âge des femmes qui optent pour la congélation de leurs ovules se situe autour de 34 ans, âge encore fertile de la femme qui coïncide souvent avec une plus grande exigence dans sa vie professionnelle. 

Plus de 85% des femmes qui ont congelé leurs ovules y ont recours, quelques années plus tard, pour obtenir une grossesse. La législation espagnole ne prévoit pas une limite d’âge pour la femme voulant avoir recours à ses ovules pour obtenir la grossesse. 

L’Espagne est précisément un des pays européens qui, grâce à sa législation d’avant-garde et à la haute qualification des techniques de procréation médicalement assistée, se situe en tête en ce qui concerne non seulement la congélation d’ovules de la part des femmes voulant repousser la grossesse (de plus en plus conscientes des avantages qu’apporte la procréation médicalement assistée), mais nous sommes aussi le pays choisi par les femmes étrangères pour l’application de cette technique, étant donné les restrictions de la législation de leur pays d’origine.

Le docteur Carmen Calatayud, codirectrice de CREA, insiste sur “l’importance de prendre en compte que la fertilité des femmes diminue au fil du temps, car ses ovules vieillissent et il est plus difficile d’obtenir la grossesse et que l’enfant né soit en bonne santé, puisque l’âge altère le procédé de maturation des ovules, ce qui peut engendrer des échecs reproductifs”. C’est également pour cette raison que la congélation d’ovules est conseillée avant les 35 ans, “même s’il ne s’agit pas de quelque chose de strict mais qui dépend plutôt de la réserve ovarienne de chaque cas”.

À la femme qui veut cryopréserver ses ovules sont réalisés des tests hormonaux, des échographies, des cytologies, afin d’évaluer sa réserve ovarienne et exclure tout problème reproductif. 

À l’approche de son cycle menstruel, on réalise un traitement de stimulation ovarienne qui se contrôle en réalisant des échographies pour observer le développement du follicule et déterminer le moment le plus adéquat pour l’obtention des ovules. L’aspiration de ces derniers se réalise par voie vaginale ; il s’agit d’un procédé simple réalisé sous sédation contrôlée. Les ovules sont postérieurement vitrifiés et maintenus à -196 ºC jusqu’à ce que la femme décide de les utiliser.